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L'adoption est apparue dans la législation avec le Code Napoléon. Au début du 19ème siècle, elle était perçue comme une manière de transmettre son patrimoine (léguer son héritage) et perpétuer le nom familial. Cette approche successorale de l'adoption permet de comprendre pourquoi, dans la législation belge avant sa modification le 1er septembre 2005, une personne célibataire avait le droit d'adopter, mais pas un couple non marié.
Pendant des siècles, l'abandon a été une pratique courante dans nos sociétés occidentales. Les nourrissons dont les parents ne voulaient plus se retrouvaient laissés à leur sort sur l'espace public, la plupart du temps devant des églises ou des monastères. Aujourd'hui, on ne parle plus d'abandonner un enfant, mais bien de le " confier" en adoption.
L'adoption est un mode de filiation qui remonte à l'Antiquité. Il a existé sous différentes formes, tantôt à caractère religieux, tantôt à caractère politique. Cependant, il n'est apparu dans la législation qu'avec le Code Napoléon, dans une perspective essentiellement successorale.
Pendant très longtemps, l'adoption n'a concerné que des personnes majeures (tant les adoptants que les adoptés). Á l'époque, l'adoptant devait avoir 50 ans au moins et ne pas avoir d'enfant. L'idée était de perpétuer le patrimoine et le nom familial. L'adopté ne devait même pas être orphelin.
Après la guerre 40-45, les conditions légales pour adopter vont progressivement être modifiées (s'ouvrir aux couples mariés, plus jeunes,…). L'adoption devient irrévocable et l'adopté obtient les mêmes droits qu'un enfant légitime.
A partir des années 60-70, le phénomène de mondialisation se faisant ressentir, une autre forme d'adoption est apparue en Europe : l'adoption internationale. Cette forme d'adoption concerne cette fois des mineurs d'âge (enfants et surtout bébés) du monde entier.
En 1993, la Convention de la Haye est signée dans l'optique de protéger l'intérêt de l'enfant. Aujourd'hui, l'adoption n'est plus envisagée uniquement comme un mode de filiation, mais avant tout comme une mesure de protection de l'enfant.
Pendant des siècles, l'abandon a été une pratique courante dans nos sociétés occidentales. Les nourrissons dont les parents ne voulaient plus se retrouvaient laissés à leur sort sur l'espace public, la plupart du temps devant des églises ou des monastères. Aujourd'hui, on ne parle plus d'abandonner un enfant, mais bien de le " confier" en adoption.
L'adoption est un mode de filiation qui remonte à l'Antiquité. Il a existé sous différentes formes, tantôt à caractère religieux, tantôt à caractère politique. Cependant, il n'est apparu dans la législation qu'avec le Code Napoléon, dans une perspective essentiellement successorale.
Pendant très longtemps, l'adoption n'a concerné que des personnes majeures (tant les adoptants que les adoptés). Á l'époque, l'adoptant devait avoir 50 ans au moins et ne pas avoir d'enfant. L'idée était de perpétuer le patrimoine et le nom familial. L'adopté ne devait même pas être orphelin.
Après la guerre 40-45, les conditions légales pour adopter vont progressivement être modifiées (s'ouvrir aux couples mariés, plus jeunes,…). L'adoption devient irrévocable et l'adopté obtient les mêmes droits qu'un enfant légitime.
A partir des années 60-70, le phénomène de mondialisation se faisant ressentir, une autre forme d'adoption est apparue en Europe : l'adoption internationale. Cette forme d'adoption concerne cette fois des mineurs d'âge (enfants et surtout bébés) du monde entier.
En 1993, la Convention de la Haye est signée dans l'optique de protéger l'intérêt de l'enfant. Aujourd'hui, l'adoption n'est plus envisagée uniquement comme un mode de filiation, mais avant tout comme une mesure de protection de l'enfant.
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