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2007-03-09T08:52:00+01:00

Papa, maman, la PMA et moi

Publié par Céline

En juillet 1978, naissait le premier enfant issu d’une fécondation in vitro, Louise Brown. Depuis, ce sont plus de 7 000 nouveau-nés qui voient le jour chaque année grâce à l’assistance médicale à la procréation (ou AMP, nouvelle dénomination de la PMA). Quelques chiffres sur ces techniques qui ont transformé la vie de plus de 300 000 couples stériles dans le monde.

Cinq à 10 % des couples éprouveraient des difficultés à avoir des enfants et seraient réellement infertiles. Ce taux n’a pas varié depuis plusieurs décennies dans les pays développés. Cependant, le nombre de couples consultant pour ce problème à un moment ou à un autre de leur vie est plus important : aujourd’hui 15 à 20 % en France. Ce phénomène a probablement des causes sociales, car la stérilité est beaucoup moins taboue qu’autrefois, mais pourrait aussi impliquer le vieillissement des mamans car l’âge de celles-ci tourne actuellement autour de 29 ans lors de la première naissance. Or, la fécondité s’abaisse dès l’âge de 24-25 ans et se réduit notablement dès 35 ans.

Souvent, la femme et l’homme sont concernés

On ne peut parler de stérilité que dans le cas où le couple a eu des relations sexuelles régulières non protégées pendant au minimum deux ans. En effet, le taux de conception spontanée par cycle ne dépasse pas 15 à 25 % lorsque la femme et l’homme sont normalement fertiles. En réalité toutefois, un traitement est souvent proposé aux couples après un an de tentatives infructueuses, notamment lorsque la femme a plus de 35 ans.

Le rôle des deux sexes dans les différentes causes de stérilité est difficile à préciser et les statistiques sur ce point diffèrent selon les sources. On peut néanmoins penser que la stérilité est d’origine exclusivement féminine dans 30 à 40 % des cas tandis qu’elle est due à l’homme dans 20 à 30 % des autres.


Origine de la stérilité

Dans environ un tiers des cas, les deux membres du couple sont impliqués. De fait, ils ne sont pas véritablement stériles et pourraient même avoir des enfants avec un partenaire à la fécondité intacte mais ont du mal à être parents car ils souffrent tous les deux du même problème.

Dans environ 5 à 10 % des cas, enfin, la stérilité demeure inexpliquée et peut parfois mettre en jeu des facteurs psychologiques.

Plus de 30 000 tentatives d’AMP par an

Les méthodes d’assistance médicale à la procréation ne sont pas utilisées dans toutes les stérilités, mais dans celles qui ne peuvent bénéficier d’un autre traitement. Ainsi, une difficulté à ovuler pourra bien souvent disparaître après emploi d’un traitement hormonal restaurant la fonction des ovaires. Une varicocèle (dilatation des veines au niveau des testicules), qui n’est d’ailleurs pas toujours source de stérilité, peut être guérie par un traitement chirurgical assez simple. Mais, il est vrai que l’AMP est de plus en plus employée car elle permet à un nombre croissant de couples d’être parents et ce même dans des cas difficiles. Dans certaines stérilités masculines, la tendance est ainsi de plus en plus à coupler chirurgie et AMP ou à utiliser rapidement l’AMP en cas d’échec de la chirurgie.

Plus rarement, l’AMP peut être proposée à des couples qui ne sont pas infertiles, mais qui ont déjà eu un enfant atteint de maladie mortelle comme la mucoviscidose. Dans ce cas, l’AMP permet alors d’effectuer un diagnostic génétique sur l’embryon (diagnostic pré-implantatoire). Dans d’autres cas, les techniques de procréation assistée sont employées chez des couples dont l’un des partenaires est séronégatif et l’autre séropositif vis-à-vis du VIH.

Un cadre réglementaire assez strict

L‘AMP, qui est très encadrée en France sur le plan législatif, est autorisée chez les couples mariés ou vivant en concubinage depuis plus de 2 ans, dès lors que la femme a l’âge d’avoir des enfants. Mais, d’autres pays autorisent l’AMP chez le femmes ménopausées, les femmes célibataires et les couples homosexuels. En France, le recours à des mères porteuses est interdit, de même que le double don de gamètes. Soit les ovocytes, soit les spermatozoïdes doivent donc provenir de l’un des deux membres du couple. Le nombre de centres d’AMP, qui doivent répondre en France à des normes de qualité rigoureuses, est assez important et dépasse 80. La Sécurité sociale rembourse quatre tentatives de FIV traditionnelle aux couples et jusqu’à six essais pour l’insémination. L’injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) est désormais remboursée, depuis le 26 février 2000.

Source Doctissimo 

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